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Journées du Patrimoine : histoire de l'école à Ceyzérieu

foyerruralceyzerieu
10 nov. 2016
2 min de lecture

Un article du correspondant du Progrès Alain Leylavergne

Petite correction : ce n’est pas au XVIIIème siècle que les élèves étaient chez le maître mais peut-être sous la Restauration et jusqu’aux Trois glorieuses de juillet 1830.

Petite histoire de l'école de la République sur la commune de Ceyzerieu

Les journées du patrimoine devaient se dérouler sous le signe de la citoyenneté. Ce fut le cas à Ceyzerieu grâce au travail rigoureux d'une équipe de bénévoles et de René Nambotin, professeur à la retraite et collecteur de mémoire locale.

AU XVIII ème SIÈCLE ON FAISAIT LA CLASSE CHEZ LE MAÎTRE Sur les grilles du hall de l'école de Ceyzerieu, photocopies d'archives, délibérations de conseils municipaux, chroniques illustrées, vieux manuels scolaires, gravures et photos de classes sont exposés . René Nambottin retrace pour le public les grandes lignes de l'histoire de la scolarisation locale : " à Ceyzerieu la présence dune structure scolaire est attestée depuis le XVIIIème siècle. On fait la classe chez le maître qui apprend à lire, compter, écrire. Au XIXème siècle il y a même un certain "Jules César" qui enseigne. Sa tombe serait encore visible au cimetière. Puis vient la loi Jules Ferry instituant l''école laïque, obligatoire et gratuite. C'était un espace pour apprendre, découvrir le monde, quand tant de marmots étaient astreints aux travaux des champs ou de l'atelier." Sur ces rappels, René invite le public à se rendre au lieu dit Le Caton où se trouvait une ancienne école, active jusqu'en 1963. LE CATTON : DE LA MAISON D’ÉCOLE DE GRAMMONT A L' ÉCOLE PRIMAIRE "Chacun voulait son école. Il y a même eu des pétitions adressées au conseil municipal. Sous la pression du Préfet on loue un logis appartenant au château de Grammont. On perce des fenêtres encore visibles. La commune récupère du mobilier et le préfet va allouer un petit budget pour l'achat de tableaux, livres, cartes,instruments de mesure" En 1893 l'état débloque 15000 francs pour la construction d'une "vraie" école au sud du hameau. Un appel d'offres est lancé. Il n'en coûtera que 12 000 francs "précise René." Et cette école accueillera des générations de 6-14 ans jusqu'en 1963, date de la fermeture pour baisse des effectifs, due en partie à l'entrée au collège des 10-11 ans, la scolarité étant devenue obligatoire jusqu'à 16 ans. PHOTOS DE CLASSES, RETROUVAILLES, ÉMOTIONS Gilles Bouvier, lui-même enseignant à la retraite, est le fils de la dernière Institutrice. Il logeait sur place avec sa mère. " un vrai bonheur se rappelle-t-il. J'en ai fait des parties avec toi et avec toi dit-il en désignant ses copains de classe." "Et des bêtises aussi !" ne manque-t-on pas de lui rappeler !"